Bhenchood server !
Ce bhenchood* serveur était encore en panne vendredi… Jihe server nahi chalataa hai ! Et le gringalet moustachu qui vient pour l’entretenir a l’air d’avoir autant de connaissances en gestion des réseaux que moi en technologie du macramé en Afrique sub-saharienne. On dirait une poule devant un cure-dent. Je ne veux pas être méchant, mais quand je le vois à quatre pattes sous le bureau en train de trifouiller les câbles un à un, j’ai l’impression qu’on aurait plus de chance de lui faire traduire un codex gnostique en copte ancien que de recouvrer rapidement les capacités serveur.
>Ping xxx.xxx.x.x
Request timed out
Request timed out
Request timed out
Request timed out
Ping statistics for xxx.xxx.x.x:
Packets: sent = 4 , received = 0, lost = 4 (100% lost)
>
D’où j’étais, je pouvais observer attentivement moustache-man (mi homme, mi moustache) et il a passé 75 longues minutes à faire des pings de la même adresse, en rebootant de temps en temps la machine, mais sans jamais apporter la moindre modification susceptible d’amélioration au système. C’était désespérant.
Surtout de penser que 1) vous avez du attendre pour pouvoir lire ce message d’un intérêt discutable, et 2) les mails s’accumulent pendant ce temps.
J’ai beau adorer ce pays, ses infrastructures de technologie de l’information laissent parfois à désirer. Nehru disait « il faut emmener l’Inde dans le 21ème siècle ». Bonne idée en soit, mais souvent on se dit qu’il aurait fallu passer préalablement un peu plus de temps dans le 20ème.
* bhenchood signifie à peu de chose près « enfant illégitime issu de l’union monnayée de sa mère avec un inconnu de passage ». En français, on remplacera avantageusement cette expression par le terme caractérisant cette femme dont la vertu alternative la rend hermétique à la morale judéo-chrétienne interdisant de telles activités entre deux adultes consentants en dehors des liens sacrés du mariage, d’autant plus si moyennant rémunération.