Impressionné

Les plus versés dans le milieu dans lequel je sévis comprendront de quoi je parle. Les autres… Pas de chance.

 

Bon. Pas la peine de tergiverser. C’est une région tropicale. Température moyenne de l’année, 30 degrés +/- 5 degrés, humidité relative supérieure à 65%, palmiers et bananiers, noix de coco à tous les étages.

 

Autant dire que se sont des conditions qu’on pourrait définir selon les normes ICH comme agressives. Il n’y a qu’à voir l’état des immeubles après la mousson.

 

Et pourtant…

 

Je suis retourné sur le site de production hier, et j’ai été autant surpris que la première fois. Vu de l’extérieur, c’est complètement pouilleux, perdu dans la campagne, au milieu des cannes à sucre et de la poussière tenace, au bout d’une route défoncée.

 

Mais à l’intérieur, c’est un paradoxe à l’indienne. C’est im-pé-cable. Matos dernier cri, salles blanche, production GMP que ça passe les inspections des autorités US/ EU et tout et tout.

 

C’est tellement impressionnant, compte tenu de ce qu’on peut voir dans ce pays et des contraintes environnementales qu’ils peuvent carrément nous donner des leçons.