13 août 2007
Matheran, Mk II
Pour échapper à la mousson à Bombay, acccoutrés façon « pêche aux moules » avec K-Way et bottes en caoutchouc, les Frenchies on Three-Fifities sont allés arborer fièrement leurs T-shirts sérigraphiés du logo du club dans les Ghats de l’est de Bombay.
Deuxième expérience mathéranienne pour votre serviteur, mais dans des conditions climatiques différentes.
C’est dingue ce que ça change, entre la dernière fois, où tout était sec comme le gosier d’un bébé du Sahel, et ce week-end dans une nature luxuriante (et un peu boueuse quand même).
Toutes choses étant égales par ailleurs, au bout de cinq longs kilomètres dans la jungle belle mais humide sur des bourriques récalcitrantes, nous avons bien sûr retrouvés une foultitude de moustachus en shorts bariolés, mais cette fois sous cellophane (© Adrien), puisqu’ enveloppés de la tête aux pieds dans de très seyant sac plastiques transparents, comme ceux du pressing, le chef couvert de charmants bobs en polyéthylène tétraphtalate vermillons. Les petits rôtis de dindonneau du père Dodu en goguette sont un spectacle qui surprend toujours l’œil occidental habitué pourtant depuis quelques mois aux bizarreries et autres excentricités de ce pays.
Quel plaisir de se poser enfin, après deux heures et demi de route certes splendide mais glissante, sous le patio du cottage colonial, de siroter un chai en écoutant de l’opéra et regardant tomber la pluie. Rien d’autre à faire que de deviser joyeusement, de lire, et globalement de se mettre les doigts de pied en éventail sur les récamières en attendant que le temps passe, jusqu’à ce qu’il soit l’heure de se coucher.
(photo of pas de moi, j'avais oublié l'appareil)
Le bonheur.
Enfin jusqu’à 4 heures du matin, lorsqu’une bande de macaques à bonnets (Macaca radiata, au cas ou vous pensiez que je puisse avoir l'outrecuidance doublée du mauvais gout de référer de la sorte aux habitants de ce pays) a trouvé très drôle d’entreprendre une partie de bowling avec des armoires normandes sur le toit en tôle de l’hôtel. Ah les sales bêtes ! Je ne vous raconte pas le réveil en sursaut. On a tous cru que les pakistanais attaquaient.
J’adore ce pays.
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